Adieu culpabilité

Est-ce que tu t’es déjà senti mal à l’idée de faire du shopping chez Shein, Zara, H&M et compagnie ? Ou d’acheter quelque chose avec plein de plastique ou encore d’avoir acheté plus que prévu chez Aromazone.

Si oui, je sais exactement ce que tu ressens. Je n’ai pas cité ces exemples par hasard. Et moi aussi suis passée par là.

Aujourd’hui j’avais envie de te parler d’un sentiment par lequel nous passons toutes lorsque l’on veut vivre de manière plus simple, plus éthique, plus écologique, etc.

Bon peut-être pas toutes, on ne va pas faire de généralité, mais au moins une grande partie d’entre nous.

Ce sentiment c’est la culpabilité !

À la place, ne serait-il pas mieux d’assumer ses choix et profiter de la vie?

Tout le monde ne peut pas tout faire.

Trouve le ou les domaines qui fonctionnent pour toi, essaye d’intégrer une nouvelle pratique écologique dans ta vie chaque semaine ou chaque mois, et sois indulgente avec toi.

Tu prends ce qui t’intéresse, ce qui te motive, tu inspires et tu le mets en place dans ton quotidien.

Moi aussi des fois j’ai la flemme, pas de temps ou pas d’argent.

Un de mes pires comportements de ma vie d’avant, c’est que je confondais émotions et shopping. On dit que certaines personnes « mangent leurs émotions », moi je dépensais mes émotions.

Et après je culpabilisais d’avoir dépensé trop d’argent, d’avoir les placards qui débordent, de ne pas être en phase avec ma vision de la vie.

Je pense que nous avons toutes ressenti à un moment ou un autre la culpabilité face à une de nos actions que nous ne considérons pas en phase avec nos principes environnementaux, éthique ou financier.

La bonne nouvelle est qu’il existe des moyens de soulager cette culpabilité ! Et, je vais te les dévoiler.

C’est parti pour les six façons de soulager ta culpabilité.

La culpabilité peut être une émotion puissante qui a le potentiel de nous chambouler si on ne la gère pas correctement, mais ce n’est pas quelque chose que nous devrions ignorer non plus.

Après tout, la culpabilité peut indiquer qu’il y a quelque chose qui cloche.

C’est une chose de vouloir faire de meilleurs choix dans la façon dont tu veux vivre ta vie, mais si tu ne comprends pas pourquoi et comment tu prends des décisions, il sera difficile d’adopter ces changements.

Le fait de te connaître t’aidera à comprendre ce qui te motive.

Dans ma mini-formation gratuite, comment débuter une vie plus et plus éthique, je te donne les 4 questions à te poser avant de commencer un changement de vie.

Les réponses peuvent ne pas sembler avoir d’impact sur ta prise de décision à un instant T, mais les connaître peut faire une grande différence pour durer dans le temps.

Apprends aussi ce qui fonctionne le mieux pour toi.

Déterminer ce qui fonctionne le mieux pour toi est essentiel pour comprendre comment tu peux te motiver à faire des choix durables.

Dans la notion de vie simple et éthique, on parle de zéro déchet, minimalisme et éthique.

Mais parfois tu ne pourras pas faire les 3 en même temps. Il te faudra faire un choix.

Donc par exemple, est-ce que tu préfères acheter un avocat bio du Pérou qui a fait 3 fois le tour de la planète ou un avocat pas bio emballé dans du plastique ?

L’avocat n’est pas le meilleur exemple puisque c’est le fruit le moins éthique du monde, mais je pense que tu as compris l’idée.

Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est choisir entre la peste et le choléra, mais il n’y a ni bonne ni mauvaise réponse.

C’est un choix que toi seule es capable de faire.

Une fois que tu auras acheté, ça ne sert à rien de culpabiliser sur le plastique ou sur le fait qu’il est fait trois fois le tour de la planète.

Tu as choisi selon ta conviction et tes priorités et ton propre style de vie.

Faire des erreurs fait partie de l’être humain.

La culpabilité donne la priorité à la perfection plutôt qu’au progrès.

Elle est alimenté par les médias sociaux et l’illusion de modes de vie parfaitement éthique.

Alors que dans la réalité, chaque jour est une nouvelle occasion d’acquérir de l’expérience. Chaque erreur est une occasion d’apprendre quelque chose de nouveau.

Parfois il faut quelques échecs pour bien faire les choses.

Et encore je dis le mot échec ou même erreur un peu plus haut, mais je déteste ce mot.

Se dire qu’on a échoué renvoie une mauvaise image de soi, de la honte, de la démoralisation et de la procrastination…

Quand tu essaies de faire quelque chose, tu obtiens deux résultats : soit un résultat conforme à ce tu attendait soit un résultat différent.

Par exemple, à la base de la tarte Tatin, l’idée était de faire une tarte aux pommes. Mais elle a oublié de mettre la pâte, l’a rajouter à la fin par-dessus les pommes et en sortie la tarte Tatin.

Dire que c’est une réussite ou un échec est une interprétation de la réalité, un jugement de valeur.

Donc si tes résultats sont différents de ce que tu attendais, il faut se demander en quoi il serait bon de revoir ta façon de faire, de t’adapter et de réessayer.

Je te conseille de plutôt te concentrer sur la manière d’éviter de refaire la même erreur à l’avenir.

Avant de réussir à faire mes propres produits d’entretien maison vraiment simple et efficace, j’ai eu quelques loupés.

Avant de trouver le produit efficace, j’ai trouvé dix recettes qui ne fonctionnent pas.

Autre point, quand tu considères avoir fait une erreur, pense à regarder la situation dans son ensemble et à te demander si il n’y a des éléments positifs qui peuvent découler de ton choix ?

Souvent, notre jugement est obscurci par l’émotion lorsque nous prenons une mauvaise décision, alors prend du recul et regarde les choses sous un autre angle.

Par exemple, tu as craqué une robe fast fashion: si tu culpabilises, c’est que tu n’es plus en phase avec ce type de consommation, et la prochaine fois tu iras plutôt vers une alternative plus éthique.

Et au pire, si vraiment, ça te pèse financièrement ou émotionnellement retourne-le. Ne t’accroche pas à quelque chose qui te fait te sentir mal.

Notre culpabilité et notre anxiété face à des habitudes que l’on considère comme malsaines nous rendent plus susceptibles de surcompenser en nous engageant dans des habitudes encore pires.

Tu n’as pas toute la panoplie zéro déchet tant vantée par les influenceuses green ou tu n’es pas capable de faire tenir tous tes déchets de l’année dans un pot de confiture?

C’est OK ! Et j’ajouterai même que c’est normal surtout si tu es au début de ta transition. Tu ne peux pas tout changer d’un coup.

Tu ne vas pas pouvoir du jour au lendemain passer d’une vie de consommatrice ou sur consommatrice à une vie minimaliste en 24 h.

C’est le même principe que les personnes qui font des régimes drastiques: pour compenser le week-end pizza burger elles vont s’affamer toute la semaine.

Ce n’est pas viable sur le long terme, ce n’est pas bon pour la santé ou le moral.

Il vaut mieux faire des changements petit à petit de manière saine et durable plutôt que des actions extrêmes qui te conduiront sur la pente glissante de la charge mentale et de la culpabilité.

Le changement est difficile. Mais cela ne signifie pas que ce n’est pas possible.

Donc, au lieu de t’enliser dans la culpabilité, prends le temps de te détendre et laisse-toi t’adapter aux nouvelles circonstances, puis avance avec détermination.

Ne perds pas ton temps à te dire que ce que tu fais n’est pas très écolo, à te sentir coupable, etc.

Consacre ce temps et cette énergie à t’assurer que tu ne referas pas cette action.

La motivation, ça va, ça vient. Des fois tu auras la flemme, tu seras fatiguée.

D’autres fois tu seras motivée et tu auras plus de temps.

Et bien, c’est à ce moment précis que tu auras le temps de mettre en place ton quotidien idéal, désencombrer ton armoire et faire tout ce que tu as envie de mettre en place.

On surestime souvent ce que l’on peut faire en une journée. Puis à la fin de la journée, on culpabilise de ne pas avoir tout fait.

Essaye de te fixer des objectifs qui sont réalisables en un jour ou d’eux.

Cela t’aidera à améliorer tes chances de succès. Plus tes attentes sont réalistes, moins tu te sentiras coupable si tu ne réussis pas à chaque fois.

Ne sois pas trop dur avec toi-même quand les choses ne se déroulent pas comme prévu.

Si tu n’atteins pas tes objectifs aujourd’hui, aie confiance en demain.

Si tu veux, par exemple, désencombrer de manière efficace, il te faut un temps dédié, un plan précis et beaucoup de motivation pour commencer.

En suivant la perfection des réseaux sociaux, c’est très compliqué et c’est normal si toute seule tu as du mal à t’y mettre. Il y a une méthode.

C’est en ayant en tête la réalité de la vie d’une femme citadine active que je crée mes programmes pour justement que ce soit adapté au quotidien de chacune pour que tu puisses te concentrer simplement sur ce qui te convient le mieux, de la manière qui te semble confortable au début..

Tout le monde peut vivre une vie plus simple et plus éthique à tout moment.

Cependant, tout le monde ne peut pas mettre en œuvre ces actions immédiatement.

Certaines personnes ont besoin de temps, d’énergie, de motivation.

Tu vis peut-être dans une région ou tu n’as pas d’accès simple au vrac ou à un marché de producteur.

Quelle que soit ta situation, il ne sert à rien de culpabiliser.

Personnellement, bien que je connaisse beaucoup de choses sur ce mode de vie, je continue d’apprendre et de mettre en pratique de nouvelles choses chaque jour.

Et il n’y a absolument rien de mal à cela.

De petits changements ne peuvent pas « sauver le monde », mais créent des habitudes durables pour toi et donnent l’exemple à ceux et celles qui t’entourent.

N’oublie pas de prendre le temps de reconnaitre tes victoires, de profiter du sentiment de joie pour le chemin que tu as parcouru, de tout ce que tu as appris, rigole de la façon dont tes erreurs ont été drôles et par-dessus tout apprécie chaque moment de ta vie.

Comment débuter une vie plus simple et plus éthique

Surtout si tu ne sais pas par où commencer et que tu ne te sens pas écolo